mercredi 18 juin 2008

LA CONSCİENCE ANİMAL:UNE VOİE SANS İSSUE POUR LA THEORİE DE L'EVOLUTİON

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Sur terre, l’homme est le seul être doué de raison et d’intelligence. En plus de ses capacités physiques, son intelligence et sa raison le distinguent des autres créatures vivantes - sa capacité à comparer, décider, raisonner, prédire, planifier, se protéger, comprendre, travailler dans un but précis et d'autres qualités similaires. Aucune autre créature ne possède un tel degré de discernement ou d'intelligence. Il est par conséquent impossible d'imaginer qu'un animal puisse planifier, anticiper l'avenir ou mettre en application des calculs scientifiques pour résoudre un problème.

Alors comment pouvons-nous expliquer les comportements raisonnés et intelligents si souvent observés dans la nature? En particulier lorsqu’il s’agit de comportements d’êtres dénués d'intelligence. Avant de tenter de répondre à cette question, nous comprendrons plus facilement son importance en relatant des exemples évidents de comportement animal raisonné et intelligent.

Les barrages de castors :
des projets ingénieux

Les castors calculent comme des ingénieurs, travaillent comme des constructeurs expérimentés et bâtissent des abris à partir de plans intelligents. Avec la même compétence, ils bâtissent des barrages dans le but de ralentir le débit du cours d'eau dans lequel ils construisent leurs abris. Pour ce faire, ils doivent mettre en place des procédures très fastidieuses. Tout d’abord, ils doivent se procurer une très grande quantité de bûches et de branches qui servent à la fois de nourriture et de matériaux de construction pour leur barrage et leurs abris. Ils font tomber les arbres en rongeant le tronc à l’aide de leurs dents. Durant tout le processus ils déterminent si l'endroit choisi est convenable : ils préfèrent généralement travailler à l’endroit où le vent dominant souffle en direction du cours d’eau. De cette manière la plupart des arbres qu’ils abattent tombent en direction du cours d’eau, ce qui leur facilite le transport des bûches.

Les abris de castors sont conçus à partir d’un plan complexe. Chaque abri possède deux entrées sous-marines ainsi qu'un garde-manger, situé un peu plus haut, juste au-dessus du niveau d’eau, une sorte de chambre dotée d’un dispositif d’aération.

Les castors calculent comme des architectes et travaillent comme des ouvriers pour construire leurs abris à partir de plans intelligents.
Au centre, à gauche : Un castor construisant le barrage indispensable pour élever le niveau de l’eau et protéger son abri

Centre droit : Le barrage des castors

En bas : L’illustration d’un

Pour construire les murs extérieurs de leurs abris, les castors empilent les matériaux de construction qu’ils rassemblent puis remplissent chaque cavité avec des bûchettes et de la boue tout en prenant soin de ne laisser aucune ouverture.

Les matériaux de construction qu’ils utilisent empêchent les abris de glisser et les protègent contre le froid. En hiver, ces abris sont recouverts de neige et même si la température extérieure atteint les -35°C, la température intérieure ne descend pas en dessous du point de congélation. Durant l’hiver, lorsque la nourriture se fait plus rare, les castors utilisent un garde-manger caché sous l’eau.

Les castors construisent également des réseaux de canalisations mesurant chacun un mètre de large. Ceux-ci leur permettent de rejoindre les arbres à partir desquels ils se nourrissent et qui se trouvent généralement sur des terrains plus hauts et plus secs et à une certaine distance des abris.

Les castors construisent leur barrage à partir de matière végétale et de pierres, de la même manière que leurs abris. Ils commencent par mettre en place un treillage de branches entre les deux berges du cours d'eau de façon à former une structure triangulaire. Afin de remplir les cavités de cette construction et d’augmenter sa hauteur, les castors travaillent à contre-courant en ajoutant sans cesse des branches et de la boue jusqu'à ce que leur barrage finisse par transformer un fin courant d'eau en une vaste piscine d'eau dormante. Le fait d'augmenter la largeur et la profondeur du bassin d'eau leur permet d'obtenir un environnement idéal pour stocker la nourriture nécessaire pour l'hiver et de construire un espace où il leur est possible de nager en toute liberté et de transporter facilement la nourriture et les matériaux de construction. En outre, cela permet d'obtenir une fosse profonde et sécurisée autour des abris, comme les douves de châteaux qui protègent des attaques ennemies.2

Ce bref résumé montre comment chaque étape de construction des barrages et des abris de castors résulte d’un travail intelligent, planifié, raisonné et calculé. Mais il serait insensé de croire que tout le mérite revient aux castors, un animal dénué d'intelligence et de raisonnement. Il existe donc une autre justification qui explique le comportement des castors. Si ces derniers ne sont pas à l’origine de ce travail intelligent et planifié, qui en est la source ? La réponse est Allah, Qui donne aux castors ainsi qu'à toute autre créature leurs facultés spécifiques dont nous allons étudier quelques exemples dans les chapitres suivants. Avec Sa raison et Son pouvoir infinis, Allah a donné vie à ces créatures, les a dotées de leurs capacités extraordinaires grâce à Son inspiration et leur a ordonné d'exécuter ces plans ingénieux.

La chenille d'Attacus atlas capable de planifier

Il est évident que les castors ne sont pas les seules créatures à planifier, calculer et faire preuve de raisonnement. Une de ces créatures est une espèce de chenille, animal bien plus petit que le castor, et que personne ne soupçonne de posséder la moindre intelligence. Il s’agit de la chenille d'Attacus atlas.

Comme toutes les autres chenilles de papillons de nuit, cette chenille se transforme en chrysalide et se cache sous les feuilles une fois qu’elle est sortie de son état de larve. Elle le fait à partir d'un plan ingénieux dont chaque étape requiert une grande intelligence. Puisque la feuille fraîche ne peut pas être repliée pour servir d'abri protecteur, la chenille résout le problème en utilisant une solution très simple. Elle accroche tout d’abord la feuille à la branche à l’aide de sa soie afin que la feuille ne tombe pas quand la chenille commence à ronger sa tige. Inévitablement, la feuille coupée se dessèche et après un certain temps, elle commence à se replier sur elle-même. De cette façon, la chenille obtient une feuille en forme de tube en l'espace de quelques heures.

Au premier abord, on pourrait penser qu'en se cachant dans une feuille desséchée afin d'avoir un abri sûr la chenille fait preuve d'un comportement intelligent. C’est sans doute vrai. Mais elle serait en même temps une proie idéale et facile à attraper pour ses prédateurs. La différence de couleur entre la feuille desséchée et la feuille fraîche attirerait l’attention des oiseaux et condamnerait inévitablement la chenille.

Là encore, la chenille agit afin d'éviter qu'elle ne soit repérée facilement. Tel un mathématicien qui effectue des calculs de probabilités, elle prépare cinq ou six autres "feuilles enroulées" comme celle dans laquelle elle va se cacher, et tisse sa soie autour. De cette façon, tout oiseau affamé devra choisir parmi six ou sept feuilles desséchées avant de trouver celle qui contient la chrysalide. Toutes les autres feuilles sont "factices" : si un oiseau aperçoit l’une des feuilles desséchées, les chances qu’il trouve la chenille sont de une sur six.3

Il est évident que de tels comportements sont réfléchis et planifiés. Mais est-il réellement possible qu’une chenille dotée d’un cerveau aussi microscopique et d’un système nerveux aussi simple puisse faire preuve d’un tel comportement ? La chenille n’a pas la capacité de penser ni de planifier. Elle ne peut pas non plus avoir appris ce stratagème par l’intermédiaire d’une autre chenille. Elle n'est même pas consciente du danger que les oiseaux peuvent représenter. Par conséquent, de qui provient cette idée qui réussit à tromper les prédateurs de la chenille ?

Si vous demandiez à un partisan de la théorie de l'évolution, il ne vous donnerait aucune réponse claire et satisfaisante. Mais une fois acculé, celui-ci évoquera sans doute la notion d’"instincts". D’après les partisans, de tels comportements sont instinctifs. Dans le cas évoqué ci-dessus, la première question à leur poser serait de définir le mot "instinct". Si de tels comportements sont instinctifs, comme celui de la chenille qui se cache à l’intérieur d’une feuille, il doit alors exister un mécanisme ou une force qui la pousse à faire cela. De la même façon, une force similaire doit obliger les castors à construire leur barrage et leurs abris. Et ce mécanisme doit inévitablement provenir des créatures vivantes.

D’où provient l’instinct ?

Les scientifiques utilisent le mot instinct pour définir le comportement inné des animaux. La question de savoir comment ces comportements instinctifs sont apparus pour la première fois et comment les animaux ont développé ces instincts et les ont transmis aux générations futures est restée sans réponse.

Bien que lui-même partisan de l’évolutionnisme, Gordon R. Taylor affirme que la théorie de l’évolution n’apporte aucune réponse aux questions concernant l’instinct animal.

Dans son livre, The Great Evolution Mystery le partisan de la théorie de l’évolution et généticien Gordon Rattray Taylor admet la vérité suivante :

Lorsque nous nous posons la question de savoir comment un comportement instinctif naît en premier lieu et devient héréditaire par la suite, nous ne trouvons aucune réponse.4

Certains darwinistes qui n’acceptent pas ce dilemme comme Taylor tentent de passer outre de telles questions avec de vagues rhétoriques. Selon la théorie de l’évolution, les comportements instinctifs sont codés dans les gènes. D’après cette même théorie, les abeilles construisent leur nid avec une extrême précision mathématique grâce à leurs instincts. En d’autres termes, quelqu’un doit avoir programmé dans les gènes de toutes les abeilles de la terre l'instinct qui leur dicte comment construire des rayons à six côtés.

Ainsi, toute personne douée de raison et de bon sens se demande : Si les créatures vivantes agissent la plupart du temps parce qu’elles sont programmées pour le faire ainsi, qui a créé ce programme au départ ? Aucun programme ne se crée lui-même, chaque programme est conçu par un programmateur. Soi-disant "mère nature" dotée, selon les darwinistes, de pouvoirs de création divins, est constituée de lacs, de montages et d'arbres. Lequel de ces éléments a donné au castor l’instinct de construire son barrage et a doté les créatures de capacités extraordinaires ?

Les darwinistes ne parviennent pas à trouver de réponse satisfaisante à cette question. Dans leurs publications à ce sujet, ils utilisent des notions floues : l’affirmation selon laquelle soi-disant "mère nature" donne à toute créature ses qualités innées. Mais "mère nature" dont ils parlent est constituée de rochers, de terrains, d’eau, d'arbres et de végétaux. Lequel de ces éléments est responsable du comportement rationnel et conscient des animaux ? Quel élément naturel possède la capacité ou l’intelligence suffisante pour programmer les créatures vivantes ? Tout ce que nous voyons dans la nature a été créé et n’a donc pas pu se créer lui-même. Quelle personne intelligente, en voyant une peinture, s’exclamerait : "Quelle jolie peinture ces couleurs ont réussi à créer ! " C’est une question tout à fait insensée. De la même façon, il serait insensé d’affirmer que les créatures sans intelligence peuvent programmer leur propre naissance ainsi que leur comportement rationnel et intelligent. Nous sommes ici en face d’un fait évident : puisque ces créatures n’ont pas acquis ces facultés supérieures grâce à leur intelligence, mais sont nées avec ces aptitudes, il faut par conséquent qu’un Etre Supérieur doué de raison et d’intelligence leur ait donné ces talents et ait créé ces créatures de façon à ce qu’elles puissent utiliser leurs facultés. Aucun doute que c’est Allah Qui possède cette intelligence et cette connaissance.

Dans le Coran, Allah donne les abeilles comme exemple, en disant que c'est Lui Qui est la source de leur comportement intelligent. En d’autres termes, l’inspiration d’Allah est ce que les partisans de l’évolutionnisme tentent de définir comme "l’instinct" et le fait que les animaux soient "programmés" pour faire certaines choses. Cette vérité est évoquée dans le Coran de la manière suivante :

Ton Seigneur a révélé les informations suivantes aux abeilles : "Construisez vos abris dans les montagnes et dans les arbres mais également dans les structures érigées par l’homme. Puis nourrissez-vous à partir de n’importe quel fruit et empruntez le chemin que vous montre votre Seigneur, un chemin facile à suivre." Au sein des abeilles se fabrique un liquide aux couleurs variées qui contient des substances cicatrisantes pour l'homme. Il s’agit là d'un signe pour les gens intelligents. (Sourate an-Nahl, 68-69)


Soi-disant "mère nature" dotée, selon les darwinistes, de pouvoirs de création divins, est constituée de lacs, de montages et d'arbres. Lequel de ces éléments a donné au castor l’instinct de construire son barrage et a doté les créatures de capacités extraordinaires ?

Les darwinistes dénient ce fait évident afin de réfuter l'existence d’Allah. Ils recherchent l’explication à ces comportements, mais savent parfaitement que la théorie de l’évolution n’est pas capable de les justifier. Dans un livre traitant l’évolutionnisme ou dans une publication évoquant le comportement animal, on peut lire des phrases telles que : "Il faut une intelligence supérieure pour que les animaux réalisent cela, mais comment ces créatures à qui l'intelligence fait défaut y parviennent-ils ? C’est une question à laquelle la science ne peut pas répondre."

Les commentaires du célèbre partisan de la théorie de l'évolution Hoimar Von Ditfurth au sujet de la chenille constituent un exemple parfait de ce que les darwinistes pensent à propos de la conscience animale :

L’idée que la chenille puisse construire des leurres (les autres feuilles desséchées) pour tromper ses prédateurs nous paraît surprenante, mais d'où vient cette idée ingénieuse en réalité? Il s’agit d’une stratégie extrêmement originale pour détourner les oiseaux affamés à la recherche de chenilles en réduisant la probabilité que la chenille soit découverte parmi les feuilles desséchées. Qui a conçu ce stratagème utilisé par la chenille très peu de temps après sa sortie du cocon ?... Ce sont des méthodes de survie que les humains peuvent utiliser. Cependant, si nous prenons en considération le système nerveux primitif de la chenille d'Attacus atlas ainsi que ses autres comportements, nous nous apercevons que celle-ci est tout à fait incapable de raisonner ou de concevoir de tels stratagèmes. Alors comment cette chenille parvient-elle à se protéger de cette manière ? Autrefois, les naturalistes qui observaient des faits similaires croyaient non seulement en l'existence de miracles, mais également en l'existence d'un Dieu Créateur Qui, afin de protéger Ses créations, avait doté celles-ci d’un savoir afin qu’elles puissent se défendre par elles-mêmes. Une telle explication n’est qu’un anathème pour les naturalistes d’aujourd’hui. Il est également inutile pour la science moderne de tenter d'expliquer un tel phénomène en utilisant les instincts. Contrairement à la pensée commune, le fait d’attribuer de tels comportements aux instincts – ceux de la chenille dans le cas présent – revient à dire que ces instincts sont innés. Cela n’aboutit à rien et nous empêche de trouver la réponse adéquate à ce problème… Cependant, il est totalement irraisonné d’évoquer "l'intelligence" de la chenille, créature vivante qui ne possède pas de cerveau développé. Si nous observons attentivement les comportements que nous venons d'étudier, nous pouvons néanmoins remarquer l’utilisation d'aptitudes intelligentes. Si le fait de vouloir atteindre un objectif précis, planifier les évènements à venir, calculer les comportements probables des autres espèces et répondre de manière adéquate n’est pas un indicateur d'une intelligence, alors qu’est-ce qu’il est ?5

Un célèbre évolutionniste a tenté d’expliquer les comportements d'une chenille qui agit de façon intelligente et planifiée. Ses livres et publications proposent d'autres explications que ces phrases démagogiques et ces questions sans réponses.

Charles Darwin, père de la théorie de l’évolution, s’est aperçu que la notion du comportement instinctif des animaux représentait une menace pour sa théorie. Dans son livre, L’origine des espèces, il a clairement admis les faits suivants :

De nombreux instincts sont si extraordinaires que leur développement apparaîtra probablement aux nombreux lecteurs comme une difficulté suffisante pour réfuter toute ma théorie.6

Dans In The Life and Letter of Charles Darwin, Francis Darwin, le fils de Darwin, évoque le dilemme de son père au sujet des instincts :

Le chapitre III [de L’origine des espèces] qui conclut la première partie traite des différences observées dans les comportements et les instincts des animaux... Ce chapitre se situe au début de l'essai afin d'éviter qu'un lecteur, pour qui l'idée d’une sélection naturelle agissant sur les instincts semble impossible, ne rejette d’emblée la théorie. Ceci est tout à fait probable puisque dans "L’origine", le chapitre sur les instincts est spécifiquement mentionné comme l’une des "difficultés les plus évidentes et les plus manifestes pour la théorie".7

Les instincts ne se développent pas grâce à l'évolution

Les partisans de cette théorie affirment que la plupart des comportements des animaux sont instinctifs, mais comme nous l’avons mentionné auparavant, ils ne sont pas capables d’expliquer l'origine de ces instincts, la manière dont ceux-ci sont apparus ni comment les animaux ont acquis leur comportement qui semble intelligent. Lorsque les évolutionnistes sont acculés, ils affirment que les animaux acquièrent certains de leurs comportements grâce à l'expérience et que le processus de sélection naturelle choisit automatiquement les aptitudes les plus performantes qui sont ensuite transmises aux générations futures.

Il n’est pas besoin de réfléchir pour déceler les erreurs scientifiques de cette logique. Nous allons à présent examiner les aberrations de ces affirmations réclamées par les évolutionnistes.

1. Invalider l’affirmation selon laquelle les comportements profitables sont choisis via la sélection naturelle

La sélection naturelle, l’un des éléments fondamentaux de la théorie de Darwin, signifie que tout changement (physique ou comportemental) bénéfique à un animal est choisi parmi d'autres comportements moins profitables et devient alors une faculté permanente qui sera transmise aux générations futures.

Mais nous ne devons pas omettre l’élément crucial suivant : la théorie suggérée par Darwin suppose que la nature est capable de distinguer entre le bon et le mauvais en prenant des décisions de façon consciente. Cependant, aucune force ou conscience présente dans la nature n’est capable d’une telle prouesse. Les animaux ou toute autre créature vivante ne sont pas capables par eux-mêmes de déterminer quels sont les comportements favorables. Seul un Etre conscient doué d’intelligence Qui a créé à la fois la nature et les animaux peut réaliser ce genre de sélections.


Il n’existe qu’une seule explication possible pour justifier le fait que des créatures dénuées d'intelligence et de raison puissent faire preuve de compassion, protéger et nourrir leurs petits : tous les êtres vivants agissent selon la volonté d’Allah. L’oiseau présenté ici, qui plonge pour nourrir ses petits, le fait selon la volonté d’Allah.

Même Darwin avoue l’impossibilité d’acquérir un comportement complexe et profitable via la sélection naturelle. Il confesse que ses affirmations découlent plus de l’imagination que de faits scientifiques et qu’elles sont par conséquent erronées. Cependant, il persiste :

Enfin, en admettant même que la déduction ne soit pas rigoureusement logique, il est infiniment plus satisfaisant de considérer certains instincts, tels que celui qui pousse le jeune coucou à expulser du nid ses frères de lait, -les fourmis à se procurer des esclaves... non comme le résultat d'actes de création spéciaux, mais comme de petites conséquences d'une loi générale, qui conduit au progrès de tous les êtres organises, à savoir la multiplication, la variation, que le plus fort vive et que le plus faible meure.8

Le professeur Cemal Yildirim, l’un des plus célèbres évolutionnistes turcs, admet que la sélection naturelle ne peut pas expliquer la tendresse et l'amour que l'on retrouve dans la nature : l’amour d’une mère peut-il s’expliquer par le processus de sélection naturelle qui n’a pas de valeur spirituelle ? Les biologistes darwinistes sont incapables de donner une réponse satisfaisante à cette question.9

Cemal Yildirim, partisan de l’évolution, évoque un dilemme crucial pour la théorie de l'évolution en posant la question suivante : "La sélection naturelle peut-elle expliquer l’amour d’une mère ?"

Les créatures vivantes dénuées d’intelligence et de raison possèdent des qualités "spirituelles" innées qu’elles ne peuvent pas avoir acquises par elles-mêmes. Par conséquent, il existe obligatoirement une puissance extérieure qui leur a donné ces qualités. Ni la nature ni le processus de sélection naturelle n’ont la spiritualité et l’intelligence nécessaires pour cela. Elles ne sont donc pas à l’origine de ces qualités. La vérité est que tous les êtres vivent selon la volonté et sous les ordres d’Allah. C’est la raison pour laquelle nous sommes si souvent témoins de comportements conscients chez les animaux dénués d’intelligence et nous pouvons alors nous poser la question suivante : "Comment les animaux sont-ils conscients de cela ?" ou "Comment cette créature peut-elle réaliser cela ?"

2. Invalider l’affirmation selon laquelle les comportements sont acquis et transmis aux générations futures grâce à la sélection naturelle

La seconde thèse des darwinistes est que les comportements acquis par les individus qui réussissent à survivre peuvent être transmis aux générations futures. Mais cette affirmation est irrationnelle. Tout d’abord, même si les animaux peuvent apprendre un comportement par expérience, il leur est impossible de le transmettre à leur descendance. Le comportement appris appartient à l’animal qui l’a acquis, c’est tout. Il est impossible de transmettre des comportements via l’information génétique.

Gordon R. Taylor, que nous avons cité précédemment, réfute les affirmations de certains biologistes qui prétendent qu’un comportement peut être transmis à la descendance :

Les biologistes admettent ouvertement que la transmission de comportements spécifiques est tout à fait possible et qu'elle se produit régulièrement. Ainsi Dobzhansky (un professeur en zoologie évolutionniste) affirme que : "toutes les fonctions du corps sans exception sont le produit de l’hérédité survenue dans un environnement précis. Il en est ainsi pour les diverses formes de comportements, sans exception." Ceci est faux et il est tout à fait regrettable qu’un homme aussi connu que Dobzhansky puisse s'exprimer ainsi. Certains comportements peuvent être héréditaires, mais nous n’avons aucun moyen de vérifier que tous les comportements le sont.

Le fait est que les mécanismes génétiques ne semblent pas être capables de transmettre des modèles de comportements spécifiques. Leur rôle est de fabriquer des protéines. En produisant plus d'hormones spécifiques, ils peuvent affecter le comportement de manière générale en rendant l’animal plus agressif ou plus passif ou bien encore plus maternel. Mais il n’existe pas la moindre preuve qu’ils permettent de transmettre un programme comportemental spécifique tel que la séquence d'actions nécessaires à la construction d'un nid.

Si le comportement est héréditaire, quels sont les éléments comportementaux qui sont transmis, s’il y’en a ? Personne n’a encore soumis de réponse.10

Comme Gordon Taylor l’a spécifié, il est tout à fait illogique d'affirmer que le schéma comportemental est héréditaire. Les séries d’actions conscientes telles que les oiseaux qui construisent un nid, les castors qui bâtissent des barrages ou les abeilles qui réalisent des nids, sont complexes et requièrent la conception d’un plan d'actions. Le fait que les abeilles et les fourmis ouvrières soient stériles démontre une fois encore que les comportements ne peuvent pas être innés.

Les travailleuses dans les colonies de fourmis font preuve de comportements qui requièrent un certain niveau de connaissance. Cependant il est impossible que les fourmis travailleuses puissent avoir acquis ces facultés génétiquement puisqu’elles sont stériles ; elles ne peuvent pas non plus transmettre ces caractéristiques aux générations futures. Nous devons poser la question suivante aux partisans de l'évolution : comment la première travailleuse dotée de ces capacités spécifiques les a-t-elle transmises aux générations suivantes ? Les abeilles travailleuses et les termites, qui sont aussi stériles, se montrent également intelligentes, expertes, solidaires, disciplinées, dévouées et coopératrices. Mais depuis les premiers jours de leur apparition sur terre, il y a environ un million d’années, elles ont été incapables de transmettre ces caractéristiques spécifiques.

Elles n’ont pas non plus appris ces comportements exceptionnels. Toutes ces créatures utilisent ces qualités extraordinaires dès leurs premiers jours d'existence. Elles n’ont pas besoin de passer par une phase d’apprentissage ; leur comportement est déterminé par des connaissances qu'elles possèdent dès la naissance. Ceci est vrai pour le comportement "instinctif" de toutes les autres créatures vivantes de la planète également. S’il en est ainsi, qui leur apprend à utiliser ces facultés ?

Darwin a développé cette idée il y a 150 ans :

Mais ce serait une grave erreur de croire que la plupart des instincts ont été acquis par habitude dans une génération, et transmis ensuite par hérédité aux générations suivantes. On peut clairement démontrer que les instincts les plus étonnants que nous connaissons, ceux de l'abeille et ceux de beaucoup de fourmis, par exemple, ne peuvent pas avoir été acquis pas l'habitude.11

Si la fourmi ouvrière ou les autres insectes neutres étaient des animaux ordinaires, j'aurais admis sans hésitation que tous leurs caractères se sont accumulés lentement grâce à la sélection naturelle : c'est-à-dire que des individus nés avec quelques modifications avantageuses, les ont transmises à leurs descendants, qui, variant encore, ont été choisis à leur tour, et ainsi de suite. Mais la fourmi ouvrière est un insecte qui diffère beaucoup de ses parents et qui cependant est complètement stérile ; de sorte que la fourmi ouvrière n'a jamais pu transmettre les modifications de conformation ou d'instinct qu'elle a graduellement acquises. Or, comment est-il possible de concilier ce fait avec la théorie de la sélection naturelle ?12

L’objection émise par Darwin reste aujourd'hui sans réponse.

Cemal Yildirim évoque le dilemme soulevé par ce sujet à ses compatriotes :

Parmi les insectes sociables, prenons l’exemple des fourmis et des abeilles ouvrières. Puisqu’elles sont stériles, il leur est impossible de transmettre aux générations futures les caractéristiques ou modifications génétiques qu’elles ont acquises au cours de leur vie. Et cependant ces ouvrières se sont ajustées à leur environnement et ont adapté leur comportement de façon remarquable.13

Comme nous pouvons le voir d’après ces exemples, les comportements étonnants des créatures vivantes ainsi que leurs instincts ne peuvent pas s'expliquer par les mécanismes évolutionnistes. Les facultés de ces animaux n’ont pas été acquises par le processus de sélection naturelle, elles n’ont pas non plus été transmises par hérédité d'une génération à l’autre.

3. Invalider l’affirmation selon laquelle les instincts évoluent et changent en même temps que l’espèce

D’après la théorie de l’évolution, les espèces évoluent d’une génération à l’autre. Selon cette affirmation, les amphibiens auraient évolué en poissons. Mais nous ne devons pas oublier que le comportement de chaque espèce est spécifique. Le comportement d’un poisson est différent de celui d'un amphibien. S’il en est ainsi, le comportement des créatures a-t-il changé en fonction de modifications biologiques ?

Cette question soulève les dilemmes et les contradictions rencontrés par les darwinistes. Darwin était tout à fait conscient de l'existence de ce dilemme, il étudia même l’idée que les instincts puissent évoluer par la sélection naturelle :

… Les instincts peuvent-ils être acquis et modifiés par un processus de sélection naturelle ? Que pouvons-nous dire de l’instinct qui pousse l’abeille à créer des alvéoles et qui a pratiquement anticipé les découvertes des mathématiciens ?14

Nous pourrions trouver une multitude d'exemples démentant la théorie de l’évolution en observant d’autres créatures vivantes telles que les poissons, les reptiles et les oiseaux.

Les poissons possèdent leurs propres méthodes pour chasser, construire et défendre leurs nids et procréer. Ces caractéristiques sont en parfaite harmonie avec leurs conditions de vie sous-marines. Durant la période de reproduction, certains poissons accrochent leurs œufs aux rochers situés sous la surface de l’eau et augmentent l’apport en oxygène en ventilant à l’aide de leurs nageoires. De leur côté les oiseaux cachent leurs œufs à l’intérieur d’un nid spécialement conçu et les font éclore après une période d’incubation.

Chaque espèce, qu’il s’agisse d’un hippocampe, d’un oiseau ou d’une chèvre, fait preuve de comportements qui lui sont caractéristiques. Si ces créatures ont évolué biologiquement comme le prétendent les darwinistes, leur comportement doit avoir évolué simultanément. Cette affirmation est totalement irrationnelle.

Certains poissons construisent leurs nids dans les cavités rocheuses sous-marines et certains animaux terrestres construisent leurs nids dans les arbres en utilisant l’écorce et les brindilles comme matériaux de construction, tandis que les oiseaux utilisent de l’herbe et d’autres matériaux plus fins. Les reptiles tels que les crocodiles enterrent leurs œufs dans le sable où ils restent pour une période d’incubation de deux mois.


Par ta création et celle de toutes les créatures, Il a répandu des signes pour les croyants. (Sourate al-Jathya, 4)

Les mammifères, qui ont évolué en reptiles selon les darwinistes, ont des méthodes de reproduction complètement différentes de celles des autres espèces. Tandis que les autres espèces pondent des œufs, les mammifères portent leur progéniture dans leur utérus pendant des mois avant de lui donner naissance et de la nourrir avec du lait maternel.

Chaque animal a sa propre méthode de chasse pour trouver sa nourriture. Certains se tapissent pendant de longs moments, d’autres arborent des camouflages et d’autres encore profitent de leur rapidité ou du fait de savoir voler. Comme nous le savons, les comportements des animaux terrestres varient considérablement de ceux des animaux marins. Ils sont cependant tous liés à l'environnement dans lequel ils vivent.

Dans certains cas l’instinct animal subit de nombreux changements durant ce processus d’évolution. Dans le cas d’un poisson qui obéit à ses instincts en accrochant ses œufs sur un rocher et en agitant l'eau afin de leur apporter plus d'oxygène, le comportement inné utilisé par ce poisson doit lui aussi se modifier durant le processus d'évolution. L’instinct doit ensuite subir des modifications supplémentaires jusqu’à ce que l’espèce puisse construire des nids de parfaite structure au-dessus du sol pour incuber les œufs.

Ce qui est tout à fait impossible.

Un autre problème subsiste : si le caractère et l’environnement d’une espèce biologique change, mais que son comportement reste le même, elle ne pourra pas survivre. Par exemple, un poisson capable de se cacher dans les océans doit pouvoir rapidement développer de nouveaux mécanismes de défense. Ses fonctions corporelles, son comportement et son mode de vie doivent changer simultanément. Autrement, cette espèce sera condamnée et risque de s'éteindre rapidement.

Il est évident qu’une créature dénuée de logique et de conscience ne peut pas prendre de décisions raisonnées et stratégiques aussi rapidement. Comment se fait-il alors que les comportements des créatures vivantes soient parfaitement adaptés aux conditions biologiques et environnementales ?

Dans L’origine des espèces, Darwin s'exprime ainsi à ce sujet :

On a émis l’objection suivante à propos de l’idée énoncée précédemment sur l’origine des instincts : "les changements d’instincts doivent s’ajuster de manière précise et instantanée à chaque espèce, car une modification chez une des espèces sans changement immédiat correspondant dans une autre serait tout à fait fatale."15

Comme nous l’avons vu, ni le processus de l’évolution, ni les coïncidences, ni soi-disant "mère nature" ne peuvent expliquer le comportement des animaux et la véritable origine des instincts. Comment les espèces ont acquis ces qualités qui leur permettent de survivre ?

En réalité, la réponse est claire et évidente. Toute personne ayant déjà observé des organismes vivants admettra l’idée que ces comportements ne procèdent pas de ces organismes et ne sont pas non plus issus d'une succession de "coïncidences". Le comportement animal ne découle pas de leur organisme ni de leur environnement. Il est évident que c’est Allah, bienveillant et miséricordieux, Qui, par un pouvoir et une intelligence invisibles, est maître de ces comportements.

Conclusion :
Toute créature vivante agit selon la volonté et le désir d’Allah

Comme évoqué dans les pages précédentes, les évolutionnistes qui traitent le comportement animal sont confrontés à un sérieux dilemme. La vérité reste néanmoins évidente. Si les animaux, dénués d'intelligence et de raisonnement, parviennent à différencier certains détails, à établir des liens entre différents évènements, à prendre la bonne décision, à planifier et à prévoir les évènements futurs, alors, il n’y a aucun doute qu’une puissance extérieure gouverne ces animaux. Les darwinistes prétendent que les animaux sont "programmés" pour se comporter d’une certaine manière, mais qui est l’inventeur de ce programme ? Quelle force incite les abeilles à construire leur nid de cette façon ? La réponse est manifeste. Toute personne ayant déjà observé des organismes vivants se rend compte que ces comportements ne résultent pas de ces organismes et ne sont pas non plus issus d'une succession de "coïncidences". Il est évident qu'il existe une intelligence et une puissance qui contrôle tout dans la nature et qui gouverne ces comportements. Celui Qui possède cette intelligence et ce pouvoir est Allah, Créateur de tout ce qui existe.

La théorie de l’évolution ne peut pas expliquer comment un organisme se transforme en être vivant, encore moins la raison du comportement de cet être vivant. Il faut donc observer le comportement animal si on veut réussir à révéler qu'aucune créature ne crée ses propres stratagèmes. C’est Allah, le Seigneur de toute chose sur terre et dans le ciel, Qui crée, contrôle, surveille et commande chaque être vivant ainsi que ses comportements à partir du néant. Comme le révèle le Coran :

[Hud a dit], "J’ai mis ma confiance en Allah, mon Seigneur et ton Seigneur. Il n'existe aucune créature dont Il n'ait pas le contrôle. Mon Seigneur m’indique le chemin à suivre." (Sourate Hud, 56)

Le dévouement animal dément la thèse darwiniste
selon laquelle seuls les plus aptes survivent


Une femelle crocodile protège ses petits en les transportant dans sa mâchoire.

Comme nous l’avons étudié au cours des dernières pages, d’après la théorie de la sélection naturelle suggérée par Darwin, les animaux les plus forts et les mieux adaptés à leurs conditions environnementales réussissent à survivre et à prolonger l’existence de leur espèce tandis que les plus faibles qui n’ont pas su s’adapter finissent par périr. D’après ce scénario proposé par Darwin, la nature est une arène où chaque créature vivante mène un combat sans merci contre d’autres espèces afin de survivre et où les individus les plus faibles succombent face aux plus forts, entraînant ainsi l’extinction de leur espèce.

Selon cette affirmation, tout être vivant doit être plus fort et mieux armé que son semblable et doit se battre pour survivre. Un tel contexte ne laisse aucune place pour des actes de dévouement, d’abnégation ou d’entraide, car ceux-ci seraient alors nuisibles à l’animal en question. Ainsi, chaque individu doit être aussi égoïste que possible et ne doit prendre en considération que ses propres besoins (nourriture, sécurité personnelle et défense de son nid).


Pendant des mois, les pingouins portent leurs petits sur leurs pattes pour les protéger du froid.

La nature est-elle réellement remplie d'individus égoïstes et obnubilés par la compétition et d’animaux luttant les uns contre les autres ?

Jusqu’à aujourd’hui, toutes les observations réalisées à ce sujet démentent ces affirmations évolutionnistes. Contrairement à ces assertions, la nature n’est pas uniquement le théâtre de guerres. Bien au contraire. Il existe de nombreux exemples d'animaux dévoués qui mettent souvent leur propre vie en danger et font preuve d’abnégation pour le bien de leur troupeau et qui utilisent leur intelligence au profit de l’ensemble du groupe. Dans son livre Evrim Kurami ve Bagnazlik (La théorie de l’évolution et du sectarisme), Cemal Yildirim, partisan de l’évolutionnisme, explique pourquoi Darwin et d’autres évolutionnistes de son époque ont conclu que la nature était un terrain de bataille :

Les scientifiques du 19ème siècle étaient facilement induits en erreur en admettant la thèse selon laquelle la nature n’est qu’un champ de bataille, parce qu’ils restaient la plupart du temps enfermés dans leurs laboratoires sans se soucier de mener des observations à partir de la nature. Même un scientifique aussi respectable que Huxley n'a pas échappé à cela.16

Dans son livre, Mutual Aid: A Factor in Evolution, l’évolutionniste Peter Kropotkin exprime l’erreur de Darwin et de ses compatriotes de la manière suivante :

... Les innombrables partisans de la théorie de Darwin ont réduit la notion de lutte pour la survie à sa définition la plus simple. Ils ont fini par concevoir le monde animal comme un monde de luttes perpétuelles entre des individus à moitié affamés et assoiffés à la recherche du sang d’autres individus… En effet, Huxley considéré comme l’un des représentant les plus compétents de la théorie de l’évolution nous a enseigné dans un article sur la "Lutte pour survie et ses incidences sur l’homme" que "d’un point de vue moraliste, le monde animal est à peu près similaire à un spectacle de gladiateurs. Les créatures vivantes sont destinées à lutter contre le plus fort, le plus rapide et le plus malin un jour ou l’autre."… Il est évident que le point de vue d’Huxley ne peut pas être assimilé à une preuve scientifique.17


Tout sur terre et dans les cieux glorifie Allah. Il est le Tout-Puissant. Le royaume des cieux et de la terre Lui appartiennent. Il donne la vie et provoque la mort. Il a le pouvoir sur toute chose. (Sourate al-Hadid, 2)

Cette position permet de souligner le fait que cette théorie ne repose pas sur des faits scientifiques. Afin de soutenir l’idéologie évolutionniste, les scientifiques ont interprété de manière erronée certaines aptitudes développées par la nature. La guerre imaginée par Darwin qui se déroule dans la nature n’est qu’une pure invention de sa part, car il n'existe pas une seule créature qui combatte uniquement pour son propre intérêt. De nombreux animaux sont sociables les uns envers les autres, voire même entre espèces différentes. Ils agissent de façon altruiste. Ainsi, les partisans de l’évolutionnisme ne parviennent pas à expliquer de tels comportements désintéressés. Un article sur ce sujet publié dans un magazine scientifique aborde ce dilemme :

La question est de savoir pourquoi les être vivants s'entraident. D’après la théorie darwiniste, chaque animal se bat pour sa propre survie et pour le maintien de son espèce. D’après la théorie évolutionniste, aider d’autres créatures diminuerait ses chances de survie, et par conséquent, ce type de comportement ne devrait pas exister. Nous pouvons cependant observer de nombreux animaux se comporter de manière désintéressée.18

Le dard des abeilles à miel peut tuer les prédateurs qui menacent leur ruche. Néanmoins, en piquant l’animal ces abeilles se suicident. L’aiguillon de leur dard se rompt dans la bataille emportant avec lui une partie de l’abdomen inférieur de l’abeille ainsi que ses organes internes. Comme nous pouvons le constater, l'abeille sacrifie sa propre vie pour la survie du reste de la ruche.

Les pingouins mâles et femelles protègent leur progéniture jusqu'à la mort. Les deux parents sont entièrement dévoués à leurs petits. Le pingouin mâle protège ses petits entre ses pattes pendant quatre mois, période durant laquelle celui-ci ne peut pas s'alimenter. La femelle plonge en mer à la recherche de nourriture pour ses petits et la rapporte en la transportant dans son gosier.

Le crocodile est l’un des animaux les plus féroces, mais la femelle est capable de faire preuve d’actes de dévouement incroyables envers ses petits. Une fois sortis de leur coquille, les petits sont transportés entre les mâchoires de leur mère jusqu’au point d’eau. A partir de cet instant, elle les tiendra dans sa gueule et elle les portera sur son dos jusqu'à ce qu'ils deviennent autonomes. Lorsque les petits sont confrontés à un danger, ils recherchent instantanément à se protéger en se cachant dans la gueule de leur mère.

Le crocodile n’est pas simplement féroce, c’est également un animal dénué de raison et de logique. Il ne serait donc pas surprenant d’imaginer la mère manger ses petits pour se nourrir au lieu de les protéger.

Chez les animaux, certaines mères sont obligées de quitter leurs semblables jusqu’à ce que leur progéniture soit sevrée, ce qui les expose à des dangers considérables. De nombreuses espèces prennent soin de leurs petits pendant des jours, des mois, voire des années, en leur fournissant nourriture, abri, chaleur et protection. Beaucoup d’espèces d’oiseaux nourrissent leur progéniture entre quatre à vingt fois par heure durant la journée. Chez les mammifères, les mères sont confrontées à d’autres problèmes : elles doivent ingérer de plus importantes rations alimentaires afin d'allaiter leurs petits. Elles sont par conséquent obligées de chasser pour trouver de plus grande quantité de nourriture. Tandis que leurs petits continuent de grossir, elles perdent du poids.

On pourrait s’attendre à ce que des animaux dénués de raison délaissent leur progéniture dès la naissance puisqu’ils n’ont pas conscience que ces petits êtres sont le symbole de la survie de leur espèce. Ils endossent néanmoins toutes les responsabilités et s'engagent à s'occuper entièrement de leurs petits.

Les animaux ne se comportent pas de manière désintéressée uniquement parce qu’ils veulent protéger leurs petits. Généralement, les animaux se comportent de manière prévenante et pragmatique envers les autres individus de leur communauté. C’est le cas lorsque la nourriture se raréfie. Dans une telle situation, on pourrait croire que le plus fort va éliminer les autres et chercher à répartir la nourriture entre les individus restants. Mais le fait est que cela ne se passe pas de la manière dont les darwinistes le prétendent. Dans ce livre, Peter Kropotkin fournit des exemples de ces comportements : lorsque la nourriture se fait plus rare, les fourmis commencent à puiser dans leur garde-manger. Les oiseaux migrent en groupe. Et dans un cours d’eau où le nombre de castors est trop important, les plus jeunes migrent vers le nord et les plus vieux vers le sud.19 Comme le démontrent ces exemples, il n’y a aucune lutte sans merci pour la recherche de nourriture ou d’abri. Au contraire, même durant les périodes les plus difficiles, les animaux font preuve de solidarité et d’entraide, comme si chaque animal essayait de faciliter les conditions de vie des autres.

Un autre élément mérite également toute notre attention : aucun de ces animaux ne possède l’intelligence ou la conscience nécessaire pour prendre des décisions ou pour aboutir à de tels protocoles. Comment se fait-il alors qu'ils puissent établir un objectif commun auquel chacun adhère et que le but choisi soit le plus profitable pour tous ?

Il n’y a aucun doute que c’est Allah, le Seigneur de l’univers, Qui a créé ces êtres vivants, leur a donné les comportements les plus avantageux et les a surveillés à chaque instant. Allah évoque Son pourvoir de protection sur toutes Ses créations de la manière suivante :

Il n’existe aucune créature sur terre qui ne dépende pas d’Allah pour trouver sa nourriture. Il sait où elles vivent et où elles meurent. Tout est déjà clairement écrit. (Sourate Hud, 6)

Face à cette réalité, les affirmations des partisans de l’évolutionnisme qui soutiennent que la nature est un champ de bataille où les plus égoïstes qui luttent pour leurs propres intérêts dominent, sont totalement fausses. Le célèbre évolutionniste John Maynard Smith pose la question suivante à ses compatriotes :

Une des questions cruciales concerne les actes altruistes : comment se fait-il que la sélection naturelle puisse privilégier des comportements qui ne favorisent pas la survie de l’individu ?20

L’instinct de survie de l’espèce


Le Seigneur de l’est et de l’ouest et de tout ce qui existe entre les deux, si tu a fait usage ton intelligence. (Sourate as-Shuaraa, 28)

Comme nous l’avons vu précédemment, les évolutionnistes ne peuvent pas expliquer les actes de dévouement dont font preuve les animaux. Les nombreux exemples observés dans la nature démentent les idées principales de la théorie de l'évolution. Stephen Jay Gould, un célèbre évolutionniste, a déclaré que les actes de dévouement observés dans la nature soulèvent le "problème contrariant de l’altruisme".21 Gordon R. Taylor affirme que le dévouement dont font preuve les êtres vivants "a longtemps représenté un défi pour les darwinistes."22 Les qualités hautement "spirituelles" telles que la protection et la compassion portent un coup fatal à l’idée matérialiste selon laquelle la nature n’est qu’une somme d'interactions aléatoires.

Certains évolutionnistes qui refusent d’admettre leur échec ont abouti à une idée nommée "la théorie du gène égoïste". Richard Dawkins, l’un des plus fervents défenseurs de cette notion, affirme que ce qui semble être des actes de dévouement désintéressés sont en réalité engendrés par des pulsions égoïstes. Selon son point de vue, les animaux ne font pas preuve de dévouement pour venir en aide aux autres individus de leur espèce, mais parce que cela est inscrit dans leur patrimoine génétique. Par conséquent, une mère qui sacrifie sa vie pour ses petits aide à transmettre ses gènes. Si sa progéniture survit, celle-ci pourra alors transmettre ses caractéristiques à la génération suivante. Selon cette théorie, toute créature (y compris les êtres humains) n'est qu'une simple "machine génétique". La principale responsabilité de tout organisme vivant est de transmettre ses gènes aux générations futures.

Les évolutionnistes affirment que les êtres vivants agissent selon une programmation afin de "vouloir" perpétrer l’espèce en transmettant leurs gènes aux générations suivantes. La citation suivante tirée du livre évolutionniste Essentials of Biology un parfait exemple des explications formulées par les darwinistes sur le comportement animal :

Qu’est-ce qui justifie les comportements autodestructeurs ? Les actes altruistes résulteraient des soi-disant gènes égoïstes. Des parents qui font tous les efforts possibles pour nourrir leur progéniture affamée, ou qui restent le ventre vide lorsqu’un prédateur guette dans les environs, possèdent probablement un comportement génétiquement programmé, comportement qui augmente les chances que les gènes des parents soient transmis à leur progéniture puis aux générations suivantes. Ces réponses innées et instinctives peuvent sembler "réfléchies" pour un observateur humain, mais ces programmes comportementaux sont en fait provoqués par des soupirs, des sons, des odeurs et autres stimuli variés.23

Dans cette citation le comportement animal semble viser un objectif précis, un "but spécifique" dont les êtres vivants ne sont pas conscients, mais qu'ils exécutent parce qu'ils sont "programmés pour le faire ainsi". La question que l’on doit se poser est la suivante : D’où provient cette programmation ? Certes les gènes sont des banques de données encodées, mais ils ne peuvent ni penser ni raisonner.

Les gènes n’ont ni la capacité de réfléchir ni celle de juger, par conséquent, si les gènes d'un être vivant contiennent l'ordre d'effectuer des actes de dévouement, ils ne peuvent pas en être la source. Si vous appuyez sur le bouton MARCHE/ARRET de votre ordinateur celui-ci va s’éteindre parce qu’un programmateur compétent et expérimenté l'a conçu ainsi. Notez bien la subtilité : l’ordinateur ne s’éteint pas lui-même ; le bouton MARCHE/ARRET n’est pas apparu par hasard ou par erreur. Un ingénieur a conçu l’interrupteur de manière consciente et délibérée.

Dans le cas présent, même si les gènes d’une créature étaient programmés pour agir de manière désintéressée afin que l’espèce perdure, cela prouve avant tout l’existence d’une puissance intelligente et experte qui a programmé les gènes de cette façon. Allah a ce pouvoir, et Il dirige tous les êtres vivants, les surveille et leur ordonne d'agir selon son désir. Comme le Coran l'indique :

Toute chose dans le ciel et toute créature sur terre se prosterne devant Allah, comme le font les anges. Elles ne sont pas orgueilleuses. Elles craignent le Seigneur Qui les commande et font tout ce qui leur est ordonné de faire. (Sourate an-Nahl, 49-50)

C’est Allah Qui a créé les sept paradis et les sept terres ainsi que les commandements qui sont apparus par leur intermédiaire ; vous savez ainsi qu’Allah a le pouvoir sur toute chose et qu’Allah englobe toute chose dans Sa connaissance. (Sourate at-Talaq, 12)

Les êtres vivants viennent non seulement en aide à leurs semblables
dotés des mêmes gènes, mais également aux individus d’autres espèces

Dans le Chapitre 3, nous aborderons plus en détails des exemples d’animaux qui viennent en aide à leur progéniture et aussi à d’autres animaux. Cela constitue un sujet inextricable pour les évolutionnistes parce qu’un tel comportement ne favorise pas la transmission des gènes. L’exemple suivant évoqué par John Maynard Smith expose ouvertement le dilemme de la théorie de l'évolution : malgré l’absence de parenté génétique du babouin mâle, celui-ci affiche des attitudes de collaboration bien particulières. Lorsque deux babouins se combattent, l’un d’entre eux fait parfois appel à un troisième babouin pour lui venir en aide. Le babouin qui demande de l'aide émet un signal facilement identifiable, balançant sa tête de manière répétitive d'avant en arrière entre son opposant et le babouin qui lui vient en aide.24

En résumé, les animaux s’entraident et agissent de manière désintéressée parce qu’Allah leur ordonne de faire ainsi.


ENTRAİDE ET SOLİDARİTE PARMİ LES ANİMAUX

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De nombreux animaux font preuve de solidarité les uns envers les autres, et il est parfois possible d’observer de tels comportements entres individus d’espèces différentes. Les animaux qui vivent en troupeaux et ceux qui vivent en colonies en tirent profit.

Le mode de vie des animaux qui vivent en troupeaux discrédite l’affirmation évolutionniste selon laquelle les animaux sont engagés dans une lutte sans merci et doivent se battre les uns contre les autres pour survivre. Hormis durant la saison de l'accouplement, les animaux ne se battent pas entre eux, mais tirent profit de la solidarité, de l’entraide et du dévouement dont ils font preuve les uns envers les autres.

En réalité, les darwinistes sont conscients de cette vérité, mais ils s’efforcent de l’intégrer à leur théorie. Le très célèbre partisan de l’évolutionnisme Peter Kropotkin a trouvé de nombreux exemples d’entraide entre les animaux au cours des recherches qu'il a menées en Sibérie de l'est et en Manchourie. Kropotkin a même écrit un livre à ce sujet dans lequel il évoque les éléments suivants au sujet de la solidarité entre animaux :


Les troupeaux d’antilopes et de zèbres vivent généralement côte à côte et connaissent leurs ennemis réciproques. Si un zèbre aperçoit un prédateur traquant une antilope, il va immédiatement avertir le troupeau d’antilopes.

La première chose qui nous surprend quand on commence à étudier la lutte pour la survie sous ses deux aspects – concret et métaphorique - est l’abondance d'exemples d'entraide, non seulement pour élever la progéniture, comme le reconnaissent les évolutionnistes, mais également pour la sécurité de chaque individu et pour lui assurer la quantité de nourriture suffisante. Dans le règne animal, l'entraide est la règle. Même les plus petits des animaux s’entraident.111

Bien que Kopotkin soit partisan de l'évolutionnisme, il contredit l'affirmation principale de la théorie face aux évidences révélées par ses observations. Comme nous allons le voir dans les pages qui vont suivre, la solidarité et la coopération entre animaux et entre espèces sont essentielles à la survie. L'ordre et l’équilibre de la nature constituent la preuve évidente des créations parfaites d’Allah. Ceux qui sont étonnés d'observer des comportements intelligents chez les animaux ne peuvent s’empêcher d’éprouver de l’admiration. Une de ces personnes n'est autre que le scientifique Kenneth Walker. Expert en physiologie et en médecine, il relate ses observations durant un safari en Afrique de l’Est :

Je me rappelle avoir été très impressionné par de nombreux exemples de collaboration entre les animaux que j’ai observés lorsque je filmais il y a quelques années de cela en Afrique de l'Est. Dans la plaine d’Athi on pouvait rencontrer de vastes troupeaux d’antilopes et de zèbres qui s’entraidaient pour établir des sentinelles afin de donner l’alarme à l’approche d’un danger. Je n’avais pas l’intention de filmer les zèbres, mais les antilopes. Cependant il m’était souvent impossible d’approcher les antilopes sans qu'un zèbre, assumant le rôle de sentinelle, me découvre et indique ma présence aux antilopes. Les girafes et les éléphants étaient souvent ensemble, apparemment pour de bonnes raisons. Les éléphants qui ont d’énormes oreilles possèdent une ouïe remarquable, mais une vue très médiocre. Les girafes quant à elles sont comme des sentinelles postées en haut de tours de contrôle. Lorsque ces deux animaux additionnent leurs atouts, il devient presque impossible de les approcher sans être vu ou entendu. Une alliance encore plus dangereuse existe entre le rhinocéros et l’oiseau du genre pique-bœuf qui se posait sur son dos pour attraper les tiques et autres parasites dont le rhinocéros était infesté. Ces oiseaux étaient constamment sur le qui-vive et découvraient généralement ma présence bien avant le rhinocéros doté d’une vue médiocre. Grâce à ses cris aigus et ses piques vigoureux il indiquait au rhinocéros qu’il fallait s’enfuir. La large bête se balançait alors avec l’oiseau accroché à son dos comme le passager d'un bus brinquebalant.112


Les petits oiseaux sont parfois perchés sur de plus grands animaux et les avertissent du danger en poussant des cris.

Les observations de Walker ne représentent qu’une petite partie des nombreux exemples de dévouement et de coopération. Tout le monde peut observer des comportements similaires dans son environnement. Le plus important cependant est de réfléchir à ces comportements étonnants.

Au cours des prochaines pages, nous examineront plus en détails des exemples qui montrent clairement le pouvoir d’Allah sur toutes les créatures vivantes.




La nature n’est pas un champ de bataille où les animaux luttent pour survivre, comme le prétendent évolutionnistes. Nombreux sont ceux qui font preuve de la compassion et du dévouement inspirés par Allah.

Les créatures qui donnent l'alarme


Le chien de prairie est constamment sur le qui-vive et prévient les autres animaux aux alentours avec ses cris d’alarme.

L'un des principaux avantages à vivre en communauté est de bénéficier d'une plus grande sécurité. En effet tout individu apercevant le danger peut avertir les autres au lieu de s’enfuir. Chaque espèce possède son propre cri d'alarme. Les lièvres par exemple et certaines espèces de daims lèvent la queue pour avertir les autres animaux du danger. Certaines gazelles font des sauts étonnants afin de prévenir du danger.113

Quand ils aperçoivent le danger, de nombreux petits oiseaux donnent l’alerte en criant. Des espèces telles que le merle, la mésange charbonnière et le pinson des arbres émettent des cris perçants à intervalles très rapides. Il est impossible pour les humains de déterminer d'où proviennent ces cris, ce qui est primordial pour la sécurité des oiseaux. Autrement tout oiseau émettant ces cris attirerait l’attention des prédateurs.114 Mais le risque que cela arrive est presque nul.

L’insecte qui fait partie d’une colonie va alerter les autres individus s’il s’aperçoit d’un danger. Mais le signal d'alarme envoyé (phéromone) est également perçu par les ennemis. Par conséquent, l'insecte qui donne le signal d'alarme met également sa propre vie en danger.115

Les chiens de prairie vivent en larges communautés regroupant des milliers d'individus. Leurs réseaux de terriers est comme un village souterrain, chaque terrier abritant environ 30 individus. Chaque animal reconnaît les autres membres du groupe. Certains d'entre eux sont toujours sur le qui-vive, se tenant debout sur leurs pattes postérieures au sommet des petits monticules de terre situés près de l’entrée de leur terrier. Si l’une des sentinelles détecte un prédateur, elle émet une série de sons sifflants qui sont retransmis par les autres individus chargés de la surveillance. L’alarme est alors donnée.116


Les antilopes et les gazelles avertissent les autres animaux des dangers potentiels en sautant de manière bien particulière.

Il est stupéfiant que les animaux s’avertissent les uns les autres, mais il est encore plus important de remarquer qu’ils sont tous capables de se comprendre entre eux. Un lièvre en levant la queue donne le signal d’alarme et les autres lièvres agissent en conséquence. Ils vont s’enfuir et se cacher si nécessaire. Mais si les lièvres savent qu'il faut courir en entendant ce signal ils doivent s'être mis d'accord à l’avance sur ce signal d'alarme. Comment pourraient-ils mettre autrement cela en pratique ? Cette proposition est bien évidemment inacceptable pour tout être rationnel. Nous devons donc admettre que ces animaux conçus par un Créateur unique agissent tous selon Ses directives.

L’autre exemple est celui de l'oiseau du genre pique bœuf installé sur le dos du rhinocéros qui comprend les cris d’alarme envoyés par l’oiseau et agit en conséquence. Ces comportements intelligents ne doivent pas être ignorés. Il est évidemment impossible pour un animal de se rendre compte qu'il doit avertir les autres d'un danger potentiel - de comprendre son signal et d'agir en conséquence. Il n'existe qu'une seule explication à ces comportements rationnels : toutes ces aptitudes et tous ces comportements leur ont été enseignés. Allah enseigne à ces animaux leurs comportements et comment les mettre en pratique. Allah, généreux et miséricordieux, crée, protège et nourrit toutes les créatures.

Les animaux qui se défendent ensemble

Non seulement les animaux qui vivent en communauté s’avertissent mutuellement des dangers, mais ils se défendent ensemble contre leurs ennemis. Les petits oiseaux par exemple volent en cohue autour des oiseaux prédateurs tels que les faucons et les hiboux qui s'aventurent sur leur territoire. Ils avertissent les autres oiseaux dans le secteur en émettant un son cliquetant. Le comportement agressif de ces petits oiseaux est généralement suffisant pour faire fuir les oiseaux prédateurs.117


Le bœuf musqué pesant entre 350 et 400 kg forme avec ses semblables un mur de défense entre ses prédateurs et ses petits. En cas d’attaque, il recule pour constituer un cercle défensif, les jeunes étant au centre, comme le montre l'illustration ci-jointe. Cette méthode est particulièrement efficace pour défendre les plus jeunes.

Une nuée d’oiseaux qui volent ensemble permet de protéger chaque individu. Les étourneaux volent en groupe en laissant de grandes distances entre eux. Mais lorsqu’ils aperçoivent un faucon, ils se rapprochent rapidement ce qui empêche le faucon de pénétrer à l’intérieur de la nuée d’oiseaux. S’il y parvenait, il abîmerait probablement ses ailes.118

Quand leur troupeau est victime d’une attaque, les mammifères agissent tous ensemble. Quand les zèbres fuient les prédateurs, ils placent les plus jeunes au centre. Durant ses observations en Afrique de l’est, la scientifique Jane Goodall a vu des zèbres séparés du reste du troupeau encerclés par des chiens sauvages. D’autres individus du troupeau en se rendant compte que trois des leurs étaient en danger, retournèrent attaquer les prédateurs à l'aide de leurs sabots et de leurs dents pour les faire fuir et sauver les trois zèbres.119

Généralement, quand un troupeau de zèbres est attaqué, le leader court à l’arrière tandis que les femelles et les poulains se mettent à l’avant. L’étalon court en zigzags et donne des coups de sabots avec ses pattes arrières. On a même observé certains d’entre eux se retourner et mener l’assaut contre les attaquants.120

Les dauphins nagent aussi en bancs et se défendent en groupe contre le requin, leur plus grand ennemi. Si le requin approche dangereusement de leurs petits, deux des adultes dauphins se séparent des autres et attirent l'attention du requin sur eux. Tandis que le requin est diverti, les autres dauphins vont rapidement l'encercler et commencer à souffler dans ses branchies pour le faire couler.121


Vivre en troupeau est largement profitable aux jeunes animaux. En cas de danger, les adultes rassemblent les plus jeunes pour les mettre au milieu afin de les protéger.

Les familles de dauphins nagent en bancs avec les thons qui leur servent également de nourriture. C’est pour cela que les pêcheurs de thons suivent les dauphins, afin de trouver le meilleur endroit pour pêcher. Parfois les dauphins sont pris dans les filets de ces pêcheurs. Comme les dauphins sont des mammifères et qu’ils ont besoin d’air pour respirer, ils paniquent quand ils sont pris dans le filet et qu’ils commencent à couler vers le fond. En raison de leur dévouement, les autres dauphins de la famille vont immédiatement lui venir en aide. Ils vont tous suivre le dauphin en essayant de l'aider à remonter à la surface. Etant donné qu’ils ne peuvent pas eux non plus respirer, ils meurent la plupart du temps. C'est un exemple que l'on observe dans beaucoup de famille de dauphins. Tous les dauphins montrent le même dévouement dans des circonstances similaires.122

Si une baleine grise femelle est blessée, un ou plusieurs mâles vont lui venir en aide. Ils maintiennent la femelle à la surface de l’eau afin de lui permettre de respirer et de la protéger des prédateurs.123

Au lieu de fuir lorsqu’ils sont attaqués, les bœufs musqués vont former un bouclier pour se défendre. Chaque membre du troupeau marche lentement en retrait sans jamais tourner le dos à ses prédateurs jusqu’à ce qu’il ait pris place dans le cercle. Leurs petits se trouvent au centre du cercle et se cache dans la fourrure de leur mère. Les mâles maintiennent les petits au milieu en les protégeant. Parfois, l’un des bœufs musqués se met à charger ses prédateurs avant de revenir à son poste dans le cercle.124

On peut également observer de nombreux exemples d’entraide lors des périodes de chasse. Le pélican d'Amérique par exemple chasse toujours en groupe. Après avoir localisé une baie convenable, les pélicans forment un demi-cercle face au rivage et plongent régulièrement dans l'eau en faisant venir les poissons devant eux. Quand le moment est venu, ils referment le cercle et attrapent tous les poissons pris à l’intérieur de celui-ci.125 Dans les courants d’eau ou les canaux, ils forment deux groupes distincts. La nuit, chacun retourne se reposer. Personne ne les voit jamais se battre pour une place précise dans le cercle.

Cela prouve le fait que les animaux qui vivent en communauté prennent soin les uns des autres et agissent comme un seul individu. Comme nous l’avons évoqué au début, ces animaux ne sont pas des êtres humains dotés d’intelligence, mais des zèbres, des insectes et des dauphins.

Personne ne peut raisonnablement affirmer que ces animaux coopèrent de leur propre gré. La conclusion rationnelle est la suivante : tout ce qui existe dans la nature est l'œuvre d'un Créateur infiniment savant et puissant. Allah a crée toutes les créatures vivantes, y compris l’homme, les animaux, les insectes et les plantes - tout ce qui est vivant et tout ce qui ne l'est pas. Il possède un pouvoir, une indulgence, une gratitude, une intelligence, un savoir et une sagesse infinis. Nous devons alors réfléchir sur ces versets du Coran :

Chaque éloge est destiné à Allah, Seigneur du ciel et Seigneur de la terre, Seigneur de tous les mondes. Tous les bienfaits Lui appartiennent dans le ciel et sur terre. Il est le Tout-Puissant. (Sourate al-Jathya, 36-37)

Seigneur du ciel et de la terre, le Tout-Puissant qui pardonne toujours. (Sourate Sad, 66)

Les oiseaux d’Afrique qui veillent les uns sur les autres


Certains oiseaux d’Afrique se posent en rang le long des branches d’arbre, comme nous pouvons le voir ici, et passent les fruits à ceux qui ne peuvent pas les atteindre.

Les oiseaux d’Afrique sont en parfaite harmonie avec leur environnement et de nombreux exemples illustrent la coopération dont ils font preuve.

Leur nourriture de base est composée de fruits récupérés dans les arbres sur lesquels ils se posent. Se nourrir des fruits situés à l’extrémité des branches est particulièrement difficile. C'est l’endroit où poussent la plupart des fruits et seuls les oiseaux qui perchent aux alentours peuvent les attraper facilement. Les autres oiseaux restent affamés, étant trop éloignés du fruit ou n’ayant pas assez de fruits à manger.

Les oiseaux se posent sur un arbre à fruits en groupe et en s’alignant le long des branches comme s’ils l’avaient planifié à l’avance. L’oiseau à l’extrémité de la branche attrape les fruits avant de les passer aux autres oiseaux. De cette façon, le fruit voyage le long de la branche jusqu'au oiseau qui se trouve à l’autre extrémité. En considérant le fait que ces créatures sont dénuées de raison et d’intelligence, il serait normal que l'oiseau le plus proche du fruit le mange en entier. Mais au lieu de se nourrir en premier, les oiseaux du groupe utilisent une méthode de distribution qui permet à chacun de se nourrir. Aucun de ces oiseaux alignés sur la branche ne viendra perturber ce mode extraordinaire de distribution. Cette méthode n’est pas suffisante pour nourrir tous les individus du groupe, car les fruits d’un seul arbre ne sont pas suffisants. Par conséquent, certains oiseaux qui passent les fruits à leur voisin resteront affamés. Pour résoudre ce problème, ils se posent sur un autre arbre et s'alignent dans un ordre différent afin que ceux qui n'ont pas eu leur ration la première fois, aient quelque chose à manger cette fois-ci.126

La coopération animale pendant la naissance

Les mammifères sont particulièrement exposés aux dangers lorsqu’ils donnent naissance, la mère et les petits devenant des proies faciles pour les prédateurs. Cependant, quand une femelle est sur le point de donner naissance, un autre animal du troupeau reste généralement auprès d'elle. Lorsque la femelle antilope est sur le point de donner naissance, elle se retire dans les sous-bois tandis qu'une autre femelle du troupeau l’accompagne pour l'aider.


Les dauphins vivent en groupe afin de pouvoir se protéger. Les femelles aident la mère qui donne naissance.

Les dauphins sont également connus pour s’entraider durant la naissance. Dès qu’ils sont nés, les bébés dauphins doivent immédiatement faire surface pour respirer. C’est pourquoi la femelle dauphin pousse ses bébés vers la surface. Juste avant la naissance, les mouvements de la mère ralentissent. Deux autres femelles sont présentes pour lui venir en aide. Elles nagent de chaque côté de la future mère afin de la protéger. Celle-ci n’a en effet pas assez d'énergie pour se défendre contre un ennemi potentiel. Elles la protègent avant tout contre les requins, car le sang répandu lors de la naissance les attire.


Les éléphanteaux aux côtés de leur mère sont également élevés par leur tante et leur grand-mère.

Pendant les deux premières semaines, la mère ne quittera pas ses bébés. Juste après la naissance, le bébé dauphin commence à nager et à s’éloigner de plus en plus de sa mère. Mais la mère, encore fatiguée par l’accouchement ne peut pas suivre ses petits qui nagent trop vite pour elle. Les deux autres femelles l’aideront à protéger ses bébés.127

Un autre mammifère qui reçoit et donne de l’aide durant l’accouchement est l’éléphant. Une autre femelle du troupeau aide toujours une femelle éléphant prête à donner naissance. La mère se cache soigneusement dans les bois et avec l’aide de l’autre éléphant protège ses nouveau-nés et leur prodigue les soins nécessaires. Quand la femelle a ses petits près d’elle, elle devient automatiquement plus agressive et plus alerte.128

Comment les éléphants ainsi que les autres animaux parviennent à communiquer entre eux ? Comment une femelle sait à quel moment la naissance va avoir lieu et que la future mère va avoir besoin de son aide ? Aucun animal ne possède l’intelligence ou la conscience nécessaire pour comprendre tout cela de lui-même. Partout dans le monde, les éléphants s’entraident de cette manière. Cela est vrai pour les dauphins et d’autres animaux encore, ce qui prouve qu'ils sont tous issus du même Créateur et qu'ils sont tous sous Son contrôle.

Les créatures qui prennent soin de
la progéniture d’autres créatures


Une fois sevrés, les chacals de la première portée restent généralement auprès de leur mère pour l’aider à surveiller les petits de sa prochaine portée. Ici, un jeune chacal prenant soin de ses semblables.

En général, les mammifères tissent des liens solides entre eux. Une meute de loups est constituée d'un mâle et d'une femelle, de leurs nouveau-nés, d’un ou deux jeunes de la portée précédente, et bien souvent des oncles et des tantes des nouveau-nés. Tous les adultes défendent les petits. Parfois une des femelles de la meute reste en retrait dans la tanière pour prendre soin des jeunes. De cette façon, la mère peut chasser et se nourrir en même temps que le reste de la meute.

Les chiens de chasse africains vivent également en meute constituée d'environ 10 individus. Les mâles et les femelles partagent les responsabilités pour protéger et nourrir leur portée. Ils se battent même pour prendre soin de celle-ci. Quand les louveteaux ont dix semaines, ils commencent à chasser avec la meute. Après avoir capturé leur proie, les adultes forment un cercle autour de celle-ci pour la protéger des hyènes, et les petits sont les premiers à se nourrir.129

Dans les familles babouins, le mâle dominant aide généralement les plus malades ou les individus blessés. Les babouins adultes adoptent des orphelins. Ils laissent les orphelins les accompagner et rester avec eux pendant la nuit. Quand la famille se déplace et que l'un des babouins a un jeune qu'elle ne peut pas transporter sur son dos, elle le traîne par le bras. Le jeune animal se fatiguant très rapidement, la mère se retrouve souvent loin derrière la famille parce qu'elle doit s'arrêter souvent pour laisser se reposer le jeune babouin. Le mâle dominant qui l'a remarqué retourne vers la mère et son petit, et continue de marcher à leurs côtés en s'arrêtant dès que nécessaire.130

Chez les chacals, quelques adultes restent généralement auprès de la mère pour l’aider à surveiller ses petits une fois qu’ils sont sevrés. Ils apportent de la nourriture aux jeunes, les protègent du danger et les aident à survivre.131

Le fait que ces animaux partagent la responsabilité pour surveiller les jeunes d’autres membres discrédite les affirmations évolutionnistes. Comme nous l'avons mentionné auparavant, les darwinistes pensent que les animaux coopèrent uniquement dans le but de perpétrer leur espèce et que par conséquent, leurs comportements qui semblent être des actes de dévouement sont en réalité dictés par des gènes égoïstes. Cependant, et comme nous l’avons vu dans ce chapitre, les animaux aident non seulement ceux qui portent leurs gènes mais également ceux dans le besoin et qui n’ont pas les mêmes gènes. En d’autres termes, la théorie des "gènes égoïstes" que nous avons mentionnée auparavant n'a aucune valeur scientifique. De toute façon, il n’est pas possible que des animaux dénués de raison se soucient de transférer leurs gènes aux générations futures. Affirmer que les animaux sont programmés pour de telles ambitions revient à admettre l’existence d’un esprit et d'une puissance responsables d’un tel programme.

Les caractéristiques de chaque animal montrent clairement l’existence d’un Créateur supérieur, Qui est Allah, le plus Indulgent et le plus Compatissant.

Dévouement dans les colonies

Les fourmis, les termites et les abeilles vivent en groupe organisé autour de la discipline, de l’ordre, de la solidarité, du dévouement et du partage du travail. De leur naissance à leur mort, ces minuscules insectes concentrent tous leurs efforts pour protéger les colonies et nourrir les larves en oubliant totalement leur propre bien-être. Ils partagent la nourriture entre eux, nettoient leur environnement et sont même prêts à mourir pour les autres.

Chaque individu sait exactement ce qu’il doit faire et exécute sa mission sans faute. Leur première priorité est le bien-être des larves et de leurs semblables. Personne n’a jamais observé de comportements égoïstes chez les abeilles, les fourmis ou les termites. C’est la raison pour laquelle ces colonies vivent de manière si organisée et parviennent à survivre.

Peter Kropotkin évoque l'idée suivante au sujet du mode de vie des termites :

Leur nid extraordinaire [celui des fourmis et des termites], leurs constructions bien plus grandes que celles des hommes à même échelle, leurs routes pavées et leur galeries souterraines voûtées, leurs vastes entrées et leur garde-manger, leur brune du bois, leur moisson et leur maltage du grain, leurs méthodes rationnelles pour couver les œufs et surveiller les larves… et enfin leur courage, leur sang-froid et leur intelligence supérieure – toutes ces aptitudes résultent d’une entraide qu’elles pratiquent à chaque étape de leur vie de ouvrières.132

La partie suivante traite des exemples de dévouement et de coopération observés dans les colonies de fourmis et dans les ruches.

Dévouement dans les colonies de fourmis

1. L’un des éléments les plus marquants de la vie des colonies est que toutes les fourmis partagent leur nourriture. Si deux fourmis de la même colonie se rencontrent, l’une affamée et l’autre ayant l’estomac plein de nourriture digérée ou prédigérée, la fourmi affamée demandera à la deuxième de partager sa nourriture avec elle. Une fourmi ne refuse jamais de répondre à une telle demande. Les fourmis nourrissent également leurs larves à partir de la nourriture qu'elles ont stockée dans leur estomac. Elles finissent souvent par avoir moins de nourriture que les fourmis qu’elles ont nourries. 133

2. Dans les colonies de fourmis, la répartition des tâches est parfaitement organisée et chaque fourmi remplit son rôle avec dévouement. La responsabilité de la "fourmi soldat" est de surveiller l’entrée du nid. Elle n’accepte que les fourmis qui appartiennent à sa colonie et refuse l’entrée aux autres. Ces fourmis soldats servent de "portail" vivant. Elles surveillent l’entrée tout au long de la journée et sans relâche.134 En cas d'attaque, ces fourmis forment une première ligne de défense.


Nous pouvons observer différents comportements de dévouement chez les fourmis. Certaines protègent leurs semblables en transportant des feuilles, tandis que d’autres stockent la nourriture dans leur abdomen pour nourrir les autres fourmis de la colonie.
En haut : des fourmis coupeuses de feuilles avec leurs gardes
Ci-dessus : des fourmis à miel
A droite :
des fourmis transportant leurs larves

3. En plus de partager leur nourriture, les fourmis partagent également les informations concernant les endroits où se trouve la nourriture, comme beaucoup d’autres insectes. Il n’existe aucun signe de bataille égoïste dans leur comportement. La fourmi qui découvre une nouvelle source de nourriture mange à sa faim avant de retourner au nid. En chemin elle laisse derrière elle une substance chimique en touchant le sol avec son abdomen inférieur à intervalles réguliers. Elle fait trois à six fois le tour du nid, en communiquant rapidement l'information aux autre fourmis et retourne à l'endroit où se trouve la nourriture, accompagnée d'autres fourmis.

4. Dans une colonie de fourmis coupeuses de feuilles, les ouvrières de taille moyenne passent toute la journée à transporter des feuilles. Pendant ce temps, elles sont vulnérables aux attaques, en particulier aux assauts d’une espèce de mouche qui dépose ses œufs sur la tête des fourmis. Les vers qui sortent de ces œufs vont se nourrir à partir de la tête des fourmis avant de la décapiter et de manger son cerveau. Quand elles transportent les feuilles, les fourmis ouvrières sont sans défense contre ces mouches, mais d’autres fourmis vont se battre pour elles. Les fourmis plus petites prennent position sur les feuilles transportées et combattent ces prédateurs. 135

5. Certaines fourmis se nourrissent à partir des restes de pucerons riches en glucides, c’est pourquoi on les appelle les fourmis à miel. Elles transportent la substance glucidique extraite des pucerons jusqu’à leur nid où elles la stockent en utilisant une méthode originale. Quelques fourmis ouvrières servent de réservoirs de stockage. Les fourmis qui retournent au nid régurgitent la nourriture et les autres fourmis la stockent dans la partie inférieure de leur abdomen qui peut augmenter de volume pour atteindre la taille d’une myrtille.136 Chaque chambre peut regrouper entre 25 à 30 d’entre elles, chacune pendue au plafond où elle reste immobile. Si l’une d’entre elles vient de tomber, les autres fourmis l’aideront à se remettre en place.

Ces réservoirs de stockage vivants peuvent contenir jusqu’à huit fois le poids d’une fourmi. Durant l’hiver ou durant la sécheresse, les fourmis affamées leur rendent visite pour se nourrir. L’insecte affamé pose sa bouche sur celle de la fourmi "stockeuse" de nourriture. Cette dernière en contractant les muscles autour de son abdomen inférieur fournit une goutte de nectar à la visiteuse. Ces fourmis ne peuvent vraisemblablement pas avoir développé une telle méthode de stockage par elles-mêmes. Les fourmis qui servent de pots de miel vivants montrent leur dévouement extrême en restant suspendues au plafond la tête en bas et en portant jusqu’à huit fois leur propre poids sans jamais rien attendre en retour. Elles aident patiemment les autres fourmis de la colonie à se nourrir. Ce système qu’utilisent les fourmis et les capacités physiques mises en œuvre ne sont pas dus au hasard. A chaque génération de fourmis à miel, quelques fourmis prennent la responsabilité de servir la colonie de cette façon, ce qui prouve que chaque fourmi agit selon le dessein de notre Seigneur, Allah.

6. L’une des méthodes utilisées par les fourmis pour défendre leur colonie est de se suicider. Elles sont capables de lancer des attaques surprises contre leurs ennemis de diverses manières. L’un des exemples les plus intéressants nous est donné par une espèce qui vit dans la forêt tropicale de Malaisie. Cette fourmi a une glande qui produit du venin et qui va de sa mâchoire jusqu’à son dos. Lorsqu’elle rencontre un ennemi la fourmi contracte si intensément les muscles de son abdomen que la glande et la peau qui l’entourent explosent en pulvérisant le poison en direction de l'ennemi.137

7. Pour se reproduire, les fourmis mâles et femelles doivent se montrer particulièrement dévouées. Peu de temps après son accouplement, la fourmi ailée mâle meurt. La femelle cherche alors un endroit idéal pour construire le nid. Une fois trouvé, elle pénètre dans le nid avant de déchirer ses ailes. Puis elle bouche l’entrée et reste à l’intérieur du nid sans se nourrir pendant des semaines, voire des mois. Elle va ensuite déposer ses premiers œufs en tant que reine des fourmis. Elle ne mangera qu’une seule chose pendant toute cette période, ses propres ailes. Elle nourrit la toute première larve qui sort avec sa salive. C’est une période de dévouement intense pour la reine des fourmis, le commencement d’une colonie.

8. Si leur nid est attaqué et occupé, les fourmis font le nécessaire pour protéger avant tout leurs couvées. Les fourmis soldats arrivent sur le lieu de l’attaque pour combattre l’envahisseur, tandis que les ouvrières se précipitent dans les chambres à couver pour évacuer les larves et les jeunes fourmis à l'aide de leurs mâchoires. Elles les transportent à l'extérieur et les cachent en lieu sûr jusqu'à ce que l'attaque soit finie.138 On devrait s'attendre à ce qu'une créature comme la fourmi ne se préoccupe que de son propre bien-être en cherchant un endroit où se cacher. Mais les fourmis ouvrières, les fourmis soldats et celles qui gardent l'entrée du nid ne se préoccupent pas de leur propre existence, elles mourront pour les autres si nécessaire. Cela montre le dévouement exceptionnel dont les fourmis font preuve depuis des millions d’années.

Jusqu’à présent nous avons relaté les comportements étonnants observés dans le royaume animal, mais dans le cas présent il s’agit de minuscules fourmis. Ces insectes n’ont aucune importance pour ceux qui ont l’habitude de les voir tous les jours. Mais quand nous les observons attentivement, nous pouvons remarquer le comportement intelligent dont elles font preuve. Avec leur système nerveux trop petit pour être visible à l'œil nu et composé de si peu de cellules nerveuses, elles sont capables d'agir de manière intelligente, contrairement à ce que l’on pourrait croire. Depuis des millions d'années elles obéissent aux ordres de notre Créateur, et ce de manière disciplinée et sans jamais faillir. Elles Lui sont entièrement dévouées et n’agissent que selon Son vouloir. Tous les êtres vivants sont soumis à Allah comme le sont les fourmis. Comme le révèle le Coran :

Désires-tu vraiment autre chose que la religion d’Allah, quand toute chose dans le ciel et sur la terre, volontaire ou involontaire, est sous Ses ordres ? (Sourate al-Imran, 83)

Altruisme au sein de la ruche

Une attitude d’harmonie et de solidarité similaires peut s’observer dans les ruches. Le dévouement des abeilles ouvrières rappelle celui des fourmis. Les deux espèces travaillent sans relâche jusqu’à leur mort dans l'intérêt de la reine et des larves qui ne sont pas les leurs.

La population à l’intérieur de la ruche est composée de la reine, des faux-bourdons mâles responsables de fertiliser la reine et des centaines, voire des milliers d’abeilles ouvrières. Tout le travail est effectué par les ouvrières : construire les rayons, nettoyer et défendre la ruche, nourrir la reine et les faux-bourdons, prendre soin des larves, construire et préparer les chambres à couver selon le type d’abeilles (ouvrières, reine, faux-bourdons) qui vont se développer à l'intérieur, nettoyer la ruche, réguler sa température et son taux d'humidité, nourrir les larves selon leurs besoins spécifiques (nectar, miel et pollen) et collecter le nectar, le pollen, l'eau et la résine.


1. Des abeilles ouvrières nourrissent les larves.
2. Des abeilles ventilant la ruche
3. Des abeilles gardant l’entrée de la ruche
4. Des abeilles nettoyant les rayons5. Des abeilles prenant soin de la reine

Nous pouvons établir une liste des étapes de la vie des abeilles et de leurs comportements dévoués de la manière suivante :

1. La vie d’une ouvrière dure de quatre à six semaines. Une fois née, elle travaille pendant environ trois semaines à l'intérieur de la ruche. Sa première mission est de nourrir les larves. Les ouvrières qui se nourrissent du pollen et du miel disponibles dans le garde-manger en donnent la majeure partie aux larves. Elles régurgitent une partie de la nourriture avalée, la mélangent avec une substance fabriquée à partir des glandes situées dans leur tête et donnent ensuite cette mixture aux larves.

Comment une créature qui vient à peine de naître est capable de faire cela ? Pourquoi les abeilles obéissent sans se rebeller ? L’abeille devrait sortir de son état de nymphe et continuer à vivre sans montrer le moindre signe de dévotion. Au contraire, l’abeille remplit ses fonctions nourricières de manière disciplinée et responsable.

2. Quand l’abeille a environ douze jours, ses glandes cirières se développent et elle commence à réparer et à construire la structure hexagonale dans laquelle les larves se développent et dans laquelle le miel est stocké.

3. Entre l’âge de douze et vingt jours, l'ouvrière reçoit le pollen et le nectar rapportés à la ruche par les autres abeilles et les transforment en miel avant de le stocker. Elle nettoie également la ruche en retirant les abeilles mortes et les autres déchets.

4. Quand elle atteint l’âge de trois semaines, elle peut collecter le nectar, le pollen, l'eau et la résine utilisés au sein de la ruche. Ces ouvrières quittent la ruche pour partir à la recherche de fleurs et de nectar. Trouver de la nourriture est particulièrement éreintant : après seulement deux ou trois semaines, une abeille ouvrière meurt d'épuisement. 139 Cependant l'abeille produit bien plus de miel que celui dont elle a besoin, un fait particulièrement difficile à expliquer. Il est impossible pour les darwinistes d’expliquer pourquoi une créature qui n’a pas la faculté de penser et qui se bat pour sa survie, continue de travailler sans relâche et sans jamais abandonner.

Il s'agit là encore d'un signe d’Allah. Comme nous l’avons évoqué précédemment, Allah révèle dans la sourate an-Nahl qu’Il ordonne à l'abeille de fabriquer du miel. C’est pourquoi les abeilles font preuve d'une telle dévotion : elles obéissent aux ordres de notre Seigneur. Ce dont l’homme a besoin est révélé dans la suite de ce verset :

… Il s'agit certainement d’un signe pour les gens qui réfléchissent. (Sourate an-Nahl, 69)

5. Avant que les abeilles ouvrières ne partent à la recherche de nourriture, elles doivent remplir une mission importante : surveiller la ruche.

Dans chaque ruche il existe des abeilles qui gardent l’entrée. Leur mission est de combattre les envahisseurs qui tentent de pénétrer dans la ruche. Chaque créature qui n’a pas l’odeur d’un résident de la ruche est considérée comme un ennemi pour la ruche, les larves et les abeilles.

Si un étranger s’approche de l’entrée de la ruche, la gardienne répond sans merci et pique l’envahisseur. Son venin contient une odeur qui se répand rapidement et qui alerte les autres abeilles. Elles accourent alors à l'entrée de la ruche, prêtes à se battre.

Quand une abeille pique son ennemi, elle lui injecte autant de venin que possible, afin de libérer le maximum d'odeur. Plus l’odeur est forte, plus les abeilles seront nombreuses à lui venir en aide.140

Bien entendu, défendre la ruche est suicidaire. Le dard de l’abeille est recouvert de pics qui ne peuvent pas être retirés après avoir pénétré le corps de l'ennemi. Quand l’abeille tente de s’enfuir après avoir piqué son ennemi, la partie inférieure de son abdomen se détache. Mais la partie qui se détache contient à la fois la glande qui produit le poison et les nerfs qui contrôlent cette glande. Même si l’abeille meurt de ses propres blessures, la glande laissée à l'intérieur de l'ennemi continue de verser du poison dans la blessure de la victime.141 Le reste de la colonie profite ainsi de ce sacrifice.

Comment peut-on expliquer qu’une créature travaille sans relâche pour les autres depuis sa naissance, prenne soin des autres et soit prête à risquer sa vie pour eux ? Toutes les abeilles et les fourmis font cela depuis des millions d'années, partout sur terre. Ces créatures, durant leur courte vie de dévouement, agissent en fonction du vouloir d’Allah, leur Créateur.

[Hud a dit], "J’ai mis ma confiance en Allah, mon Seigneur et ton Seigneur. Il n'existe aucune créature dont Il n'ait pas le contrôle. Mon Seigneur m’indique le chemin à suivre." (Sourate Hud, 56)